Hélas, le problème est que les huiles essentielles sont des produits largement disponibles, donc qu'une entreprise de distillation/distribution qui ferait tout le travail d'étudier, décrire et publier des ouvrages en "aroma-cosmétologie" n'en retirerait quasi rien puisque tous ses concurrents vendent également les mêmes huiles essentielles.
C'est pourquoi les (rares) labos qui éditent ont essayé de "bloquer" le marché en insistant lourdement sur le fait qu'il faut acheter des huiles qui HECT (Pranarôm), qui HEBD (PhytoSun'Aroms), ... à l'exclusion de toute autre.
Il y a donc un problème à divers niveaux :
- la motivation d'études complètes est faible (cfr ci-dessus);
- les huiles essentielles sont mal aimées en cosmétique (malgré leur attrait "naturel", l'instabilité des fragrance, les allergies, leur toxicité, ... restent des repoussoirs pour l'industrie);
- elles restent difficilement manipulables techniquement (elles causent des instabilités, des dégradations des contenants, ...)
Donc, il faut se faire "soi-même" ses références, à partir d'ouvrages multiples et recouper les informations, sous la lumière de la prudence et de l'expérience.
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Allez, pour ne pas terminer sur une mauvaise note : nous venons de publier les pages autour de
http://www.copaiba.be/Copaiba-nature-by%20robert-1.html , avec la description de nombre de nouveaux ingrédients que nous avons essayé de commenter de façon claire ... Et également une nouvelle approche du "décryptage" INCI d'une formule, plus "dynamique", plus lisible que la simple énumération des composants.